70,5% des étudiants français avouent avoir triché lors de leur scolarité. Seulement, les bonnes vieilles méthodes de notre époque ont désormais disparu au profit de techniques Hi Tech dignes d’un remake des sous doués 2.0. Explications…
La fameuse Casio FX 82-B
De mon temps, dans le domaine, il y avait plusieurs classiques : cacher quelques dates dans un papier au fond de sa trousse chapelier en forme de petite valise, coller une antisèche au dos de sa calculatrice Casio FX 82-B (ça va peut-être rappeler des souvenirs à certains, car c’était la classe d’avoir la 82-B qui sortait des intégrales du tonnerre), noter quelques équations sur une gomme qu’on frottait par la suite jusqu’à l’épuisement pour effacer toute trace du délit, noter quelques formules de maths au creux de sa maman en espérant ne pas transpirer avant l’examen, ou encore échanger son brouillon avec son voisin, ce qui était souvent plus anxiogène que salvateur au regard du mal que certains avaient à déchiffrer l’écriture du sauveur qui n’avait visiblement pas très envie de jouer le jeu.
James Bond passe son bac !
Aujourd’hui, les règles ont changé, et ce qui inquiète le plus les professeurs et les examinateurs, c’est l’émergence des tricheurs Hi Tech ! L’émergence des smartphones et leur accès à internet ont ouvert la porte à une fraude beaucoup moins contrôlable. Quand on sait aujourd’hui que des corrigés détaillés sont disponibles en ligne moins d’une heure après le début d’une épreuve, on comprend mieux l’envie pressante de certains étudiants qui se rendent aux toilettes toutes les demi-heures. Les maîtres en matière de tricherie électronique restent les Chinois. Ils ont des lunettes équipés d’écouteurs, des montres capables d’envoyer et recevoir des messages, et ils ont même récemment inventé et commercialisé une règle intégrant un écran connecté au web ! Après les sous doués, c’est plutôt James Bond qui passe son bac !